Un projet de migration professionnelle ne se prend pas à la légère. Il se construit petit à petit, sans pression, sur le court et le moyen terme.

 

Pour réussir son projet de migration professionnelle, il faut se placer au centre en investissant dans son développement personnel et professionnel. Construire un profil attractif et recrutable passe par une auto-évaluation suivie d’un plan d’amélioration continue. Développer à son rythme des compétences techniques, relationnelles et renforcer son autonomie est la clé pour devenir compétitif sur le marché international.

1. Développer des compétences techniques

Pour attirer l’attention des employeurs étrangers, il est primordial de maîtriser les compétences techniques propres au secteur dans lequel vous souhaitez évoluer. Si vous envisagez de travailler en France, la première étape consiste à vous informer sur les métiers les plus demandés. Cela vous permettra de choisir une formation adaptée à vos aspirations tout en maximisant vos chances d’embauche sur le marché du travail français.

 

À ce niveau, il est judicieux de choisir la voie de la formation professionnelle qui ouvre dès le CAP des débouchés sur le marché du travail. Cependant, il faut garder en tête que le niveau de salaire dépend largement du niveau de diplôme.

Parmi les domaines en forte demande en France, on trouve l’hôtellerie, l’agriculture, l’énergie, et bien d’autres. Le renforcement de vos qualifications techniques dans ces secteurs est crucial car les recruteurs s’intéresseront avant tout à ce que vous êtes capable de réaliser sur le terrain.

2. Se doter d’expériences professionnelles

Pour être compétitif sur le marché de l’emploi international, les connaissances théoriques acquises en formation ne suffisent pas. En effet, c’est avec la pratique que ces compétences prennent tout leur sens.

 

Chaque expérience professionnelle permet d’appliquer votre savoir-faire, de le perfectionner et de vous adapter aux exigences concrètes des employeurs. C’est ainsi que vous allez renforcer votre CV de manière convaincante aux yeux des employeurs européens.

3. Renforcer vos compétences linguistiques

Parler la langue du pays d’accueil facilitera votre intégration dans votre environnement de travail et vos relations dans la vie quotidienne. Comprendre les consignes, assimiler la culture d’entreprise, participer aux conversations, vous aidera à vous sentir plus à l’aise et réduira les malentendus. La communication avec votre employeur ou votre supérieur hiérarchique sera plus fluide et plus agréable.

 

Il est conseillé d’avoir au moins un niveau intermédiaire « B1 » à l’arrivée dans votre pays d’accueil, de façon à communiquer efficacement avec vos collègues et votre entourage. Ce niveau intermédiaire permet par la suite une progression rapide.

4. Renforcer votre autonomie : permis de conduire

Pour les employeurs européens, le permis de conduire est un plus et souvent une exigence.  Si vous n’avez pas encore passé votre permis, il est fortement recommandé de commencer vos séances de conduite car cela vous coûtera beaucoup moins cher en Tunisie qu’en Europe.

 

Si vous obtenez un contrat de travail pour la  France, il vous sera possible de conduire avec un permis tunisien pendant un an, à compter de l’obtention de votre titre de séjour.